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Le CAPAC a célébré la Journée Internationale de la Fille le 11 octobre 2024

Le 11 octobre dernier, dans le cadre du projet intitulé « Réponse aux enfants les plus touchés par les conflits armés à Port-au-Prince, avec un accent particulier sur la protection et les besoins fondamentaux des enfants déplacés ainsi que de leurs familles », mis en œuvre par le CAPAC en collaboration avec Plan International Haïti et grâce au soutien financier de la Dutch Relief Alliance (DRA), le Centre d’Animation Paysanne et d’Action Communautaire (CAPAC) a organisé une célébration marquante de la Journée Internationale de la Fille. Cet événement revêt une importance particulière pour promouvoir les droits des filles et lutter contre les discriminations dont elles peuvent être victimes.

La célébration s’est tenue dans des espaces amis des enfants (EAE) pour les enfants au Lycée Marie et au Lycée des Jeunes Filles. L’objectif principal était de créer un environnement sécurisé et stimulant qui permettrait aux enfants, notamment aux filles, de s’exprimer librement tout en renforçant leur confiance en elles à travers diverses activités créatives.

La journée a débuté par un discours de bienvenue prononcé par l’équipe du CAPAC, suivi d’une prestation culturelle incluant une performance de tambour traditionnel ainsi qu’une participation captivante d’un danseur folklorique. Par la suite, deux danseurs de Rumba ont animé la scène avec des mouvements contemporains, apportant une ambiance festive et joyeuse. Une chanteuse talentueuse a également rendu hommage à la force et à la détermination des filles à travers sa voix empreinte d’émotion.

Les enfants présents dans ces espaces amicaux ont eu l’occasion de mettre en avant leurs talents à travers des danses spéciales et des chants, illustrant leur unité et leur solidarité. Un concours de danse a été organisé, permettant aux enfants d’éprouver leurs compétences tout en prenant plaisir.

En reconnaissance de leur engagement, des cadeaux tels que des fournitures scolaires et des jeux éducatifs ont été offerts aux enfants par quatre représentants de Plan International Haïti. La journée s’est conclue par une collation proposée aux enfants, marquant ainsi la fin d’une activité riche en émotions et en apprentissages.

Ce fut un moment précieux consacré au partage, à la valorisation et au soutien des droits des filles, rappelant à chacun l’importance cruciale qu’elles occupent au sein de notre société.

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Le CAPAC et le Plan International ont apporté une assistance financière aux personnes déplacées de la zone métropolitaine de Port-au-Prince

À la fin du mois d’août 2024, le CAPAC et le Plan International  Haïti ont procédé à des transferts directs de fonds à des bénéficiaires. Déracinée de son domicile familial situé à Carrefour Feuille, à cause des attaques perpétrées par des groupes armés en 2023 ayant coûté la vie à son époux, Nadège, âgée de 40 ans, s’est réfugiée au Lycée Marie Jeanne avec ses trois enfants. Désormais veuve, elle est devenue, malgré elle,  la cheffe de famille.

Nadège fait partie des milliers de personnes déplacées au sein de la zone métropolitaine de Port-au-Prince qui ont fui leurs quartiers. Lors des assauts des gangs armés, Nadège et ses enfants se sont échappés en empruntant la Rue Capois avant l’aube. Deux kilomètres parcourus dans l’épuisement et la soif avant d’arriver au Lycée. « Nous sommes vivants. C’est l’essentiel. Tous mes enfants sont sains et saufs. Ils me réconfortent pour surmonter l’épreuve liée à la perte de mon mari », a-t-elle déclaré.

Pour répondre efficacement aux besoins des personnes déplacées, le CAPAC, en collaboration avec le Plan International  Haïti, une organisation non gouvernementale, a offert une aide financière directe aux personnes déplacées les plus vulnérables résidant dans les Lycées des Jeunes Filles et Marie Jeanne. Grâce à un système d’argent Cash, cette aide humanitaire permet à Nadège et aux autres bénéficiaires de satisfaire leurs besoins essentiels avec dignité tout en renforçant leur résilience.

À cet égard, le CAPAC a établi un contrat de service avec Sogexpress/Western Union, une institution financière opérant en Haïti. Sur la plateforme mise à sa disposition, le CAPAC a directement transféré les montants dus aux bénéficiaires.

Selon Herns Francemy, Responsable du projet au CAPAC : « Le montant accordé par ménage a été fixé à 35 868 HTG. Nous sommes rejouis que tous les bénéficiaires ont pu rétirer l’argent qui leur sont destinés »

Nadège vient tout juste de recevoir une notification concernant une allocation via son téléphone portable. « Une bénédiction tombée du ciel ! » s’exclame-t-elle. « C’est un véritable soulagement. Avec cette allocation supérieure à 35 868 HTG qui nous a été octroyée récemment, je suis sans voix. Je remercie vivement le CAPAC ainsi que le Plan International Haïti et son bailleur IRISH Aid qui sont à l’origine de ce soutien », a-t-elle ajouté.

La souffrance que traversait cette jeune mère et ses trois enfants était principalement due à la faim lors de leur arrivée sur site. Ils étaient dépourvus de tout. Des personnes bienveillantes ayant accès à la nourriture leur ont apporté quelques bols pour leur permettre de se nourrir. Cependant aujourd’hui, les choses ont changé : « Cest un jour spécial pour nous. La chaudière va bouillir mais cette fois-ci avec un peu de viande. Mes enfants et moi allons savourer un bon repas », se réjouit-elle.

Parmi les bénéficiaires se trouve Françoise*, qui réside depuis sept mois sur le site des déplacés du Lycée Marie Jeanne. Veuve avant les violences survenues à Carrefour Feuille, elle a fui son quartier pour trouver refuge au Lycée Marie Jeanne avec ses enfants.

Avant qu’elle ne reçoive ces transferts financiers, Françoise arpentait les rues afin de récupérer des déchets destinés au recyclage pour gagner quelques sous pour nourrir sa famille. Grâce à cette nouvelle allocation, elle a pu non seulement acheter de quoi nourrir ses enfants mais également commencer une petite activité génératrice de revenus (AGR) qui connaît un certain succès sur place : « Je vais acquérir des produits pour préparer un *Fritay* ici même sur le site. C’est une activité que j’exerçais auparavant à Bel-Air et j’aimerais continuer ici car je pense que cela plaira aux habitants », confie-t-elle.

Emmanuel Joseph, superviseur des activités sur le terrain estime quant à lui que le transfert d’argent représente la meilleure approche puisque chaque bénéficiaire reçoit directement son argent pour subvenir aux besoins alimentaires et autres nécessités essentielles pour faire vivre son foyer. Les fonds peuvent être utilisés librement sans aucune restriction permettant ainsi aux personnes déplacées d’administrer elles-mêmes leurs dépenses.

Cependant, il convient de noter que plusieurs déplacés internes dans une situation vulnérable n’ont pas encore reçu ni argent ni nourriture dans ces deux sites concernés. Selon lui, couvrir les besoins fondamentaux reste notre principal défi : « L’argent liquide est arrivé alors que nous étions désemparés face aux difficultés rencontrées par ces nouveaux arrivants qui peinaient déjà à se nourrir. »

« Actuellement grâce au programme d’assistance financière mis en place, la situation s’est nettement améliorée mais il reste encore beaucoup à accomplir. » Nous continuons malheureusement d’accueillir davantage de personnes déplacées alors que nos réserves alimentaires sont désespérément vides, » explique Richard.

Démarré en mai 2024 grâce au soutien financier du IRISH Aid via Plan International Haïti , ce programme d’aide financière a permis d’assister 220 chefs de ménages dans le besoin dans la région métropolitaine de Port-au-Prince . Il convient également d’indiquer que le CAPAC continue ce projet tout en fournissant tant des allocations financières qu’une assistance sous forme kits contenant des articles ménagers essentiels destinés aux personnes déplacées.

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Le CAPAC et l’UNICEF créent « Espas Mwen » : Un espace mobile pour les femmes et les filles en Haïti

En collaboration avec l’UNICEF Haïti, le Centre d’Animation Paysanne et d’Action Communautaire – CAPAC a mis en place l’initiative « Espas Mwen » dans les camps des personnes déplacées à la suite des violences des gangs armés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans les communautés hôtes comme Ouanaminthe dans le point frontalier du Nord’Est. Son objectif est de favoriser un cadre propice aux droits des femmes et des jeunes filles grâce à diverses activités communautaires et de prise en charge des cas de VBG.

Afin de favoriser l’amélioration des conditions de vie des femmes et des filles, le CAPAC, en collaboration avec l’UNICEF, a instauré un espace mobile dans les camps des déplacés et dans les points frontaliers . Cette initiative vise à mettre en place un espace d’écoute psychologique, des groupes de parole et une communication sur la santé sexuelle et reproductive, les violences basées sur le genre (VBG), y compris la protection des enfants. De plus, différentes animations sont organisées et poursuivent durant toutes la durée de mise en œuvre des activités.

Les animateurs.trices du CAPAC ont organisé dans les camps des déplacés un espace de dialogue entre hommes et femmes, avec 15 femmes, ainsi qu’un espace dédié aux parents et aux enfants, avec 15 enfants. En tout, 300 lieux de discussion ont été créés dans 13 camps et dans le point frontalier de Ouanaminthe touchés par l’activité. Dans « Espas Mwen », les animateurs/trices mettent en place des activités de sensibilisation portant sur la santé sexuelle et reproductive, les IST, la gestion hygiénique des menstruations, la non-scolarisation ou la déscolarisation des filles. Le théâtre forum et les causeries éducatives sont organisés tout en abordant en créole ces diverses thématiques liées aux droits des femmes et des jeunes, dans le but de faciliter la compréhension, la réception et l’adhésion des communautés.

À cela s’ajoute la disponibilité de plusieurs kits de dignité prêts à être distribués pour améliorer les conditions hygiéniques des femmes et des filles dans les camps de déplacés et les communautés hôtes.

De plus, sur le terrain, l’équipe de CAPAC observe non seulement un enthousiasme pour leurs activités, mais également un début de modification des comportements des populations. Après le théâtre-forum, nous interrogeons les participants et leurs réponses démontrent leur compréhension des sujets abordés. Selon Michelaine AZOR, responsable de cette activité, il est à observer qu’après ces activités, le nombre de dénonciations de cas de violences conjugales et sexuelles ou de pratiques néfastes provenant de ces camps et communautés visités a augmenté.

Les animateurs.trices du CAPAC reçoivent régulièrement des félicitations pour leurs activités dans les camps des déplacés et les communautés hôtes. « Après nos activités, les individus nous contactent pour exprimer leur gratitude car ils ont acquis des connaissances essentielles grâce à nos animations » disent-t-ils. Chaque espace de dialogue est restreint en nombre. Madame César, Responsable Plainte & Feed-back, a expliqué que : « souvent nous rencontrons un nombre plus élevé en raison de la pertinence des thématiques que nous abordons ».

Somme toute, « Espas Mwen », en dépit des conditions sécuritaires difficiles dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, semble très innovatrice. Cette initiative vise à sensibiliser plus de 3 000 participants, notamment des femmes, des adolescents et des jeunes à la santé sexuelle et reproductive, aux violences basées sur le genre. Dans cette perspective, l’initiative souhaite également toucher plus de 1500 personnes en situation de détresse psychologique.

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Lancement du projet de prise en charge pluridisciplinaire et intégrée des filles et des femmes victimes de violences dans le Nord-est

Le Centre  d’Animation Paysanne  et d’Action Communautaire -CAPAC a procédé au lancement d’un  projet de prise en charge pluridisciplinaire et intégrée des filles et des femmes victimes de violences dans le département du Nord-est dans le cadre de l’initiative Spotlight, un programme de l’Union Européenne. Le CAPAC a rencontré plusieurs organisations et personnels des institutions étatiques dans les trois communes ciblées par le projet.

Ce événement a eu lieu  du 10 au 13 décembre 2020. Ce projet a pour objectif d’accroître et à améliorer la responsabilité individuelle et collective des femmes et à permettre aux femmes de s’affirmer comme actrices de leur autonomisation sociale, économique et judiciaire. Il s’agit de donner une place centrale aux femmes au sein de la lutte contre les violences basées sur le genre.

Après une série de présentations  des activités du projet aux autorités départementales des institutions concernées telles : Ministre de la Justice et de la sécurité publique, Ministère de la  condition féminine et aux droits des femmes, Ministère de la santé publique et de la population, IBSESR et  le point focal de la BPM au niveau  départemental.

Le CAPAC , avec l’appui financier de l’UNICEF par l’entremise de l’Initiative Spotlight a procédé au lancement dudit projet en date du 10 décembre 2020 à  l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme par une journée porte ouverte organisée au local de l’organisation à Ouanaminthe au numéro 10 Rue Guy Malary pour clôturer sa campagne de 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes et aux filles..

 « C’est avec la grande contribution des autorités, les femmesm les filles, les membres  de la communauté que nous nous sommes directement engagés à jouer pleinement notre rôle en tant organisation implantée dans le département du Nord-est dans le cadre de ce projet », s’est réjouie Chantale Valcourt, la Coordonnatrice Générale du Centre d’Animation Paysanne et d’Action Communautaire -CAPAC.

Dans le cadre de ce projet d’une durée d’un an, le CAPAC s’intéresse de plus en plus au renforcement de la capacité des parents et des communautés à s’occuper de leurs filles en favorisant le bien-être et le potentiel de l’enfant. 

Ces derniers recevront un appui dans divers contextes, des visites à domicile à travers des travailleurs sociaux et d’autres professionnels qualifiés qui seront affectés dans le cadre de ce projet.

Les visites à domicile et les séances d’éducation parentale qui seront réalisées ont pour but d’accroître les connaissances des parents au sujet du développement de l’enfant et de promouvoir des interactions positives entre les parents et les enfants, notamment la discipline non violente afin de briser le cycle intergénérationnel de violence.

Les visites et les séances associent des informations sur la prise en charge des victimes de violence, sur le rôle des parents, sur la prévention de la maltraitance des enfants et les filles. Les parents vont avoir davantage de  connaissances et une meilleure capacité et aisance à communiquer avec leurs enfants adolescents au sujet de la sexualité et de la santé reproductive, de la prévention du VIH, de la prévention de la violence dont la discipline non violente, les droits et l’équité  de genre et la prévention des abus sexuels.

En plus ce projet fournira aux parents des stratégies et techniques d’éducation des enfants et filles ainsi qu’un appui économique pour permettre de lutter contre divers facteurs de risques individuels et familiaux. Dix (10) séances d’éducation parentale par groupe de 10 personnes, soit un effectif de de cent (100) personnes seront organisées dans les communautés à travers l’adaptation d’un module de formation déjà utilisé par UNCEF dans d’autre pays.  Ces séances d’éducation faciliteront la transmission des connaissances de base aux parents, aux familles et aux communautés, sur les pratiques familiales essentielles en matière de survie, développement, protection et participation du jeune enfant en vue d’un renforcement ou d’un changement de comportement favorisant la prise en compte des droits des enfants.

La réinsertion socio-économique correspond à la dernière étape et à la porte de sortie pour les survivantes et les femmes vulnérables dans les communautés. La mise en œuvre de l’activité génératrice de revenus (AGR) ou de mutuelles de solidarité permettra aux femmes de bénéficier des prêts pour la réalisation des activités économiques collectives, d’accroître leur capacité à mettre à la disposition de leurs membres des fonds sous forme de prêt pour financer leurs propres activités des groupes mutuelles de solidarité communautaire. « Selon la méthodologie pour éviter la discrimination au sein de la communauté, ce ne sont pas seulement les femmes victimes qui seront ciblées dans le cadre de ce projet» à faire savoir Dîna Joseph , la Coordonnatrice de terrain du projet, elle poursuit que les femmes vulnérables seront également touchées  dans les trois communes ciblées par le projet.

En plus, il faut mentionner que le CAPAC a une longue expérience dans le montage des groupes mutuelles de solidarité, cette année encore l’organisation développe cette expérience dans la commune de Croix-des-Bouquets en partenariat avec l’organisation américaine Mercy Corps.

Pour les groupes mutuelles de solidarité, le Centre d’Animation Paysanne et d’Action Communautaire, opte pour  la combinaison d’une approche visant l’encouragement à l’épargne et l’octroides prêts sous forme de subvention aux groupements au niveau des communes ciblées. En plus, au lancement des groupements, le CAPAC   fera la remise d’un fond de démarrage aux groupes mutuels constitués de femmes et des filles survivantes de violences et les femmes vulnérables dans les trois communes et les sections communales ciblées.

À titre de rappel, créé en 2004, CAPAC est présente dans plusieurs départements du pays, le Nord’Est, le Centre, l’ouest et le Sud-est  et entretient des collaborations au niveau national, départemental et international avec des structures tant publiques, des ONG internationales, des Organismes des nations unies et privées que communautaires.

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CAPAC et OIM initient un forum d’échanges pour la cohésion sociale en faveur de la population de Fonds Verrettes

Le Centre d’Animation Paysanne et d’Action Communautaire -CAPAC en collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations – OIM  avec l’appui financier de l’Union Européenne a organisé à Fonds Verrettes, un forum d’échanges sur le thème de la cohésion sociale et prévention des conflits.

Cette activité qui s’est déroulée, le jeudi 20 mai 2021, s’inscrit  dans le cadre du projet «promouvoir la coexistence pacifique dans la réponse à la covid-19 pour les migrants, les refugiés et les populations vulnérables ».

Ce forum est  à la fois une opportunité unique de faire des discussions sur les migrants de retour dans les communautés dans le contexte de la Covid-19  et de partager des connaissances sur la cohésion sociale, la gestion et résolution de conflits communautaires et de réfléchir aux moyens d’encourager un plus grand engagement des citoyennes et citoyens vers une communauté mobilisée dans la lutte contre la discrimination et la stigmatisation des migrants.

L’objectif global du forum est de « contribuer à une prise de conscience individuelle et collective sur la nécessité d’un sursaut communal en vue de solutions concertées, globales et durables à la question de cohésion sociale ». De façon plus spécifique, ce colloque aura pour objectifs d’« analyser les connexions et implications entre la cohésion sociale, les hostilités  liées à la Covid-19 et les migrants; mettre en discussion les expériences des acteurs en matière de gestion conflits communautaires et analyser les perspectives et possibilités de faire évoluer la réintégration des migrants ».

Le Directeur de la Mairie de Fonds Verrettes, Jean Ebbel Merisca, tout en félicitant CAPAC pour cette action « salutaire », à invité tous les acteurs à la recherche de la cohésion sociale pour le bonheur des populations à faire le même.

Pour sa part, la Coordonnatrice Générale du Centre d’Animation Paysanne et d’Action Communautaire -CAPAC, Chantale VALCOURT, a aussi invité les participants au forum à traduire dans leur comportement, les notions de paix et de cohésion sociale afin qu’il règne un climat de confiance entre la population de Fonds Verrettes dans  lutte contre les conflits  communautaires, la tolérance et le dialogue entre les acteurs ont été les deux thématiques discutés par les participants.

Ce forum d’échanges a réuni plus de 30 personnes dont 10 femmes et 20 hommes.  En particulier des autorités locales (Maires, ASEC et CASEC), les associations de jeunes, la Protection Civile, Etat Civil, Croix Rouge Haitienne, les leaders religieux et Communautaires, autorités locales  et sécuritaires, leaders d’opinion, leaders communautaires, la jeunesse et les femmes.

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Covid-19 | Croix -des-Bouquets : CAPAC et PNUD distribuent des kits alimentaires hygiéniques au profit des familles nécessiteuses

Le Centre d’Animation Paysanne et d’Action Communautaire -CAPAC a procédé ce 10 Août 2020 à la   distribution des  kits alimentaires et hygiéniques dans les familles les plus vulnérables de la Croix – des-  Bouquets . Ces distributions s’inscrivent dans le cadre du soutien communautaire du PNUD pour la réponse à la Covid -19 afin de sensibiliser la communauté et de soulager la situation de ces familles qui vivent dans des conditions précaires au moment du Covid -19.

Rassemblés dans un lieu dicté à l’avance ou aux  domiciles  des bénéficiaires , plusieurs dizaines de personnes  des femmes pour la plupart représentant chacune une famille ont présentées leur carte et ont obtenu ainsi un kit contenant des produits alimentaires, hygiéniques . Les agents de la protection civile ainsi que des autorités locales de la commune ont épaulé le CAPAC dans cette activité. Un total de 100  chefs de famille répartis dans huit (8) ont bénéficié de cette assistance.

Les kits alimentaires comprenaient du riz, de l’haricot, du sucre, de maïs , d’harengs, pois, blé, du saumon, d’huile, beurre , pâte tomate, spaghettis et du lait. Les kits hygiéniques comprenaient eux-mêmes de la pâte dentifrice, du savon à lessive, sceau d’eau , du savon de toilette, de la brosse à dent, du chlore, des masques lavables, du papier hygiénique etc.

Cette  action qui a également profité aux personnes âgées, aux femmes veuves et aux personnes ayant des besoins spécifiques, consacre les valeurs de solidarité et d’entraide conformément à l’élan de solidarité  initié par CAPAC depuis le début de l’épidémie .

Ainsi, les responsables ont mobilisé d’importants moyens logistiques et humains pour assurer la livraison des aides aux domiciles aux bénéficiaires concernés, tout en veillant à ce que ces kits de denrées alimentaires et sanitaires soient acheminés directement aux personnes ciblées .

Les bénéficiaires se sentent soulagés par cette initiative .

« Je suis très heureuse de recevoir ce kit du CAPAC et je me sens soulagée. Hier dimanche j’ai passé toute la journée sans rien prendre , car mes enfants et moi souffrons beaucoup . Cependant, le geste posé par le CAPAC avec l’appui du PNUD me donne encore de l’espoir », a martelé Madeleine, mère de 4 enfants..

Cette activité dans les quartiers ne laisse pas insensibles les bénéficiaires qui se disent très satisfaits de ce geste de solidarité.

« Je remercie le CAPAC qui pense à nous. Au nom de tous les bénéficiaires je lui dis que nous en sommes très reconnaissants », a exprimé Joanis, leader communautaire vivant dans la zone de Carrefour New York..

Les bénéficiaires  des kits n’avaient pas la capacité économique leur permettant de faire face aux impacts du Covid-19 . Bon nombre d’entre elles passent parfois plusieurs jours sans rien manger.

« Nous et nos enfants mourons de faim. Si on ne nous vient pas en aide, nous mourrons tous», a déclaré une jeune maman de Savane Blonde.

Fortement appréciée par la population de la Croix -des-Bouquets , cette initiative humanitaire vise à diminuer l’impact socio-économique de la pandémie du coronavirus.